Comme une brume de tristesse
Semi-cachée, semi-vue
Je me faufile dans la douceur
D’un hammac qui me souhaite
La bienvenue
Croisant des libellules sur mon chemin
Et me laissant bercer par les reflets de la lune
Le soir arrivant
Je chante aux étoiles où mes notes de musique
Traversent les limites du réel
Et se fondent à l’horizon
Comme pour former un arc-en-ciel
De nuages veloutés
Tout est possible à travers l’espace
de mon imagination fertile et fantaisiste
Arabesque de style, acrobatie prosaique
Je laisse infuser de ma vie à travers
ces lettres habiles et excentriques
Ecrit le 21 Août 2014, daydreaming in a hammac in Montevideo – Uruguay